Dans le numéro de juillet de Porcmag, retrouvez le témoignage de Roland et Guy de l’élevage Porcarel à Kergrist, sur la gestion des courants parasites en post-sevrage et les améliorations observées suite au diagnostic de Théo Nicolazo.

Dans le dernier Porcmag de juillet, retrouvez la fiche technique ventilation de Chevance Céline et ses conseils pour calculer le besoin d’extraction et choisir le matériel approprié pour votre projet de construction ou de rénovation de bâtiment. Depuis le numéro de novembre-décembre 2022, tous les mois, vous pouvez retrouver nos recommandations pour la gestion de l’ambiance en élevage de porcs.

Dans le cadre de son résidanat, Gwenaël a obtenu l’ESPHM Research Grant pour son projet en collaboration avec l’ANSES. Cette étude est menée dans le cadre de nos recherches sur le SDRP et vise à approfondir les voies de transmission du virus en élevage.

Lors du congrès ESPHM2023, qui s’est tenu du 31 mai au 2 juin à Thessalonique en Grèce, Gwenaël BOULBRIA a présenté une synthèse des bactéries et virus détectés chez 106 porcelets atteints de diarrhées néonatales. Cette étude fait aussi le lien entre la présence du pathogène et la présence de lésions intestinales au niveau microscopique. Cette étude s’inscrit dans un projet plus large pour mieux appréhender les diarrhées néonatales afin de réduire les mortalités et l’usage de médicaments en maternité.

Les diarrhées néonatales du porcelet sont une préoccupation quotidienne pour les éleveurs, vétérinaires et techniciens. La mortalité, les pertes de croissance et l’usage d’antibiotiques qu’elles génèrent nous oblige à poursuivre nos recherches afin de mieux diagnostiquer et mieux adapter nos plans de prévention. Dans la continuité de notre précédente étude sur la qualité de la soupe distribuée aux truies sur l’apparition des diarrhées néonatales, notre équipe vient de publier une seconde étude afin d’améliorer nos connaissances lors de la recherche du germe responsable, en partenariat avec Labocéa. La seule détection d’une bactérie ou d’un virus (par culture, test génomique ou test rapide) n’est pas suffisante pour conclure quant à son rôle pathogène dans la maladie, une observation des lésions au niveau microscopique est indispensable pour conclure. Notre étude est une synthèse des germes détectés et des lésions observées chez 106 porcelets entre 2020 et 2022 afin de lier ces étapes diagnostiques indissociables.